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Actu 24, Avril 2012

L'EVEIL - Mercredi 4 août 2010

L'EVEIL - Mercredi 4 août 2010


La Tribune, le Progrès - Mardi 3 août 2010


Le Progrès (édition du Grand-Lyon), samedi 26 novembre 2005.

L’ORGUE DE SAINT IRENEE A JOUE LES AIRS DE SON PASSE
Un récital marathon de tois jours, qui replonge les spectateurs dnas lm’histoire du quartier Saint-Just-Saint-Irénée.

A événement exceptionnel, atmosphère exceptionnelle. Dans le cadre des manifestations commémorant le 150e anniversaire de l’orgue de Saint Irénée, et en présence de plusieurs personnalités dont Thierry Brac de la Perrière, coadjuteur de Mgr Barbarin, archevêque de Lyon, et Mme Isaac-Sybille, ancienne députée, le concert d’ouverture a réuni une assemblée nombreuse, attentive et enthousiaste d’amoureux de la musique “classique” ou plutôt “sacrée”. Nous oserons citer Nietzche, philosophe, pour revendiquer la quasi-certitude suivante : “sans musique la vie serait une erreur”. Et il est vrai que devant une telle démonstration de virtuosité chorale et musicale, offerte par le choeur “Envol” dirigé par Georges Escoffier accompagné à l’orgue par Denis Fargeat, nous ne pouvions que ressentir de vives émotions.”


Le Progrès (édition Haute Loire), article du lundi 29 août 2005 :

“Festival Musiques en Vivarais-Lignon : l’éclat de la Renaissance ”

“A l’occasion de l’ultime concert du festival au temple du Chambon-sur-Lignon, l’ensemble vocal « Envol » partageait l’affiche avec le chœur du festival, pour une interprétation tout en nuances du « Te Deum » de Charpentier.
Au lendemain de la présentation de « Carmen » par l’orchestre d’Auvergne à Saint-Agrève, le festival Musiques en Vivarais-Lignon, porté cet été par son thème « les couleurs et la lumière », a marqué son étape finale samedi soir au temple du Chambon-sur-Lignon. Autour du célèbre « Te Deum » de Marc-Antoine Charpentier, le chœur du festival, composé de solistes locaux et l’ensemble vocal de l’ouest lyonnais « Envol » ont offert au public une prestation de qualité.

La Renaissance en musique
Ouvrant la première partie par un « Ave Maria » de l’italien Pittaco, venu composer en 1946 au Puy-en-Velay, l’ensemble vocal « Envol » a poursuivi sa prestation avec une sélection particulièrement judicieuse de morceaux de la Renaissance, contemporains à l’œuvre de Charpentier. Cet aperçu bigarré d’une époque à l’inspiration florissante proposait une transition musicale depuis les accords liturgiques de Jean Mouton, maître de chapelle de François Ier, jusqu’aux airs de carnaval de Gastoldi et Banchieri, partagés entre le comique et l’allégresse. Parfaitement à l’aise dans cet exercice de style pourtant périlleux, les seize chanteurs amateurs d’« Envol » ont choisi d’approcher en douceur l’œuvre baroque de Marc-Antoine Charpentier, interprétant une pléiade de partitions signées Monteverdi, Loti ainsi que par Carissimi, celui-là même qui devint le maître de l’auteur du « Te Deum ».

Un monument baroque
Hymne de réjouissance et de cérémonie, le « Te Deum » a traversé les siècles, conservant sa majesté, sa force, son audace, impressionnant encore les mélomanes par le raffinement de sa construction. Aux côtés des solistes de l’« Envol », le chœur du festival – regroupant des chanteurs amateurs locaux – a fourni une interprétation vibrante de ce monument de la musique baroque. Le travail inspiré autour de l’ornementation, coordonné sur scène par le soliste professionnel Sébastien Fournier, a porté ses fruits ; l’œuvre en est ressortie grandie, régalant le public de sa grâce insolite, présente dans ses multiples dimensions. Qu’il s’agisse des paroles, des rares passages pour solistes isolés (marqués par les performances de la basse Thierry Reynaud, et des deux sopranos Marie-Pierre Romanoff et Stéphanie Bruni) comme des introductions instrumentales à chaque mouvement (assurées par les orgues et la trompette), la magie est omniprésente et témoigne du génie véritable qui habite ce « Te Deum ». Le festival Musiques en Vivarais-Lignon a confirmé cette année encore sa bonne santé, enchaînant non moins de neuf concerts de haute facture, véritables enchantements loués par les spectateurs de la région en cet été déclinant.”